top of page
  • Writer's picturerossi jeanluc

L'année 1900, fût l'année de la nouvelle culture des fraises

Depuis des années, en Amérique, l'on cultive la fraise, au moyen de tonneaux, dont les

parois sont percées de trous à distance égale, et dans lesquels on plante un pied de fraisier. On peut, par ce moyen, cultiver un grand nombre de plants sur un espace de terrain relativement restreint.

Pour compléter cette idée, M. Nayrolles a inventé un dispositif qui permet de présenter successivement toutes les faces du tonneau à la lumière et qu'il a dénommé le "Rotatif". Le fond du tonneau est muni d'un rail creux et circulaire, que l'on pose sur un patin muni de trois galets.

Je crois que, en partant de ce principe, il serait facile à nos horticulteurs des environs de Paris qui apportent leurs produits directement avec leurs voitures, d'approvisionner le marché de fraisiers en petits tonnelets, qui feraient un bel ornement de plus pour nos grande tables de Restaurant, ou de tables d'hôte, soit comme primeur ou arrière-saison (car il est très facile d'en retarder la production par des pincements). On pourrait commander ces petits tonnelets, que l'on ferait faire de différentes dimensions, chez les potiers, dans le genre de ces vases à trous que l'on fait pour la culture des Crocus.

Je l'ai expérimenté sur petit tonnelet en bois, grand comme un décalitre, et je l'avais posé sur un piédouche pour le surélever, il faisait un bel effet ; par ce moyen ainsi l'on évite les dégâts que font les insectes et les salissures de la terre, les plants étant suspendus, et les fruits acquièrent beaucoup plus de saveur.

Les plantes vertes, principalement les palmiers et les cocotiers, sont mis à profusion dans les bonnes maisons, cela égaie et réjouit la vue en même temps qu'elles assainissent l'air en se chargeant de carbone. Pour dissimuler les pots ou bacs qui les contiennent, on les entoure généralement d'un drapé de foulard ou simplement de cache-pots. Il est très facile d'obtenir des cache-pots rustiques, avec des plaques de liège mâle, que l'on trempe environ unquart d'heure dans de l'eau très chaude, il devient souple comme du cuir. En se refroidissant il conserve la forme qu'on lui donne. Le chef des cultures de serre de la ville de Lyon, a obtenu ainsi des arbres factices, en plaçant le bac dans lequel est contenu la plante sur un billot de la hauteur que l'on veut obtenir, et entourant bac et billot avec de ces plaques de liège, comme le dessin en représente une partie.

Victor Morin

1 view0 comments
bottom of page