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Quand la colère prend les commandes… et comment la transformer en ressource en cuisine

  • Writer: rossi jeanluc
    rossi jeanluc
  • Aug 12
  • 2 min read
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Quand la colère prend les commandes… et comment la transformer en ressource en cuisine

En cuisine ou en salle, la pression monte vite. Les commandes s’enchaînent, la fatigue s’installe, et parfois, c’est la colère qui prend le volant.

Mais si, au lieu de nous piéger, cette colère pouvait nous guider ?


Quand la tension explose :

Vous lâchez un « Tu m’énerves ! » à un collègue.

Résultat : il se ferme, vous sentez la tension monter, et l’ambiance de travail devient encore plus lourde.

En restauration, où tout se joue dans l’instant, chaque mot compte. Un échange mal géré peut ruiner la cohésion d’équipe pour toute la soirée.


Ce que la colère protège :

Souvent, la colère n’est pas contre l’autre.

Elle protège quelque chose de plus fragile : une peur, une tristesse, une fatigue accumulée.

En cuisine, ça peut être la peur de rater un service, la fatigue d’un double shift, ou la frustration de ne pas se sentir soutenu par son équipe.


Changer la forme, garder le fond.

La prochaine fois que vous sentez la colère arriver, essayez plutôt :

  • Je suis à bout aujourd’hui.

  • J’ai besoin que tu m’aides sur ce poste.

  • Ces phrases ouvrent le dialogue, là où le reproche ferme la porte.


Voir la colère comme un signal :

La colère n’est pas une sentence définitive. C’est un signal qui vous dit qu’un besoin n’est pas comblé : besoin de soutien, de reconnaissance, d’aide concrète sur une tâche…En équipe, apprendre à reconnaître ce signal et à le traduire en mots clairs est une des clés d’un service fluide et d’une ambiance saine.


Derrière les reproches : retrouver le vrai message

En restauration, sous pression, on peut vite lancer des phrases qui blessent plus qu’elles n’aident.

Tu ne fais jamais attention à moi ! … et l’autre se met sur la défensive. Le vrai message, celui qui aurait pu nourrir la relation, est déjà perdu.


Le besoin derrière la phrase :

Derrière chaque reproche, il y a un besoin qui cherche à être entendu.

Par exemple :

  • J’ai besoin que tu vérifies mes plats avant l’envoi, ça me rassure. Cette formulation est claire, directe, et elle ouvre la porte à l’échange.

La CNV en cuisine : plus qu’une technique, un état d’esprit. Exprimer un besoin clairement permet de sortir du conflit et de retrouver la coopération.


En équipe, cela veut dire :

  • Plus de fluidité dans les passes.

  • Moins de rancunes qui s’installent.

  • Plus de solidarité dans les moments de rush.


Et si on passait à la pratique ?

La Communication Non Violente (CNV) n’est pas une théorie.

Elle est un outil puissant pour toutes les brigades, bars et équipes de salle.

Les groupes de communication bienveillante ouvrent en septembre au sein de La Fraternelle des Cuisiniers.

Un espace concret, adapté aux réalités du métier, pour apprendre à transformer les tensions en dialogue constructif.

Les places sont limitées – pensez à réserver dès maintenant.


 
 
 

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