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Quand le cerveau sature en cuisine !

  • Writer: rossi jeanluc
    rossi jeanluc
  • 15 hours ago
  • 2 min read

Dans les métiers de la restauration, la pression est constante, les sollicitations multiples, et le rythme souvent comme des vagues.

Pourtant, une forme d’épuisement reste largement méconnue : la surcharge cognitive.


Un peu de pédagogie :

La surcharge cognitive survient lorsque le cerveau est confronté à un trop-plein d’informations, de décisions et de stimulations à traiter, sans temps de récupération.

Ce qui crée du stress, de la tension nerveuse.


Ce n’est pas une question de faiblesse ou de mauvaise organisation, mais une limite naturelle du fonctionnement humain.

Lorsque cette saturation mentale s’installe, les premiers signes apparaissent :

fatigue intellectuelle, irritabilité croissante, perte de concentration, trous de mémoire, parfois même des accidents dans des tâches du quotidien.

Ces symptômes s’infiltrent dans le quotidien sans faire de bruit, jusqu’à devenir la norme.


Les effets de cette charge invisible se manifestent alors dans les relations et la dynamique des équipes.

Un oubli de commande ou une remarque mal interprétée peuvent devenir des déclencheurs de tension.

En cuisine comme en salle, l’esprit occupé en permanence perd en clarté, et le moindre imprévu devient source de crispation. "On a la tête dans le guidon"

Dans certains cas, la surcharge mentale conduit à des réactions émotionnelles excessives ou à un retrait, avec une perte progressive d’engagement. Le travail se fait mais à quel prix. mais le plaisir disparaît.

Les tensions à répétitions s’installent (même si c'est normal d'avoir des tensions , c'est ce qui nous met dans l'action) les échanges deviennent plus courts voir agressifs.

la fatigue liée à lassitude peut, à terme, nuire à la qualité du service, à la cohésion d’équipe, et engendrer un véritable risque de désengagement ou d’épuisement professionnel à terme d'absentéisme (métier sous tension).


C’est précisément pour prévenir ces dérives que la Fraternelle des Cuisiniers met en place des espaces de régulation adaptés à la réalité du métier.

Parmi les différentes interventions de la qualité de vie au travail proposés, l’un des plus transformateurs est basé sur nos ateliers de pratique de la Communication Non Violente :

  • l’identification des besoins non satisfaits.

  • Lors d’un atelier, chaque professionnel est invité à revisiter une situation difficile vécue en service.

  • Après avoir nommé les faits et les émotions ressenties, il est accompagné dans la formulation du besoin profond non reconnu à ce moment-là.

  • Cela peut être un besoin de soutien, de reconnaissance, de calme, de clarté ou de collaboration.

  • Cet exercice, simple en apparence, offre un véritable levier de régulation intérieure. Il permet de sortir de la réactivité pour aller vers une parole calme, une demande claire, plus de compréhension.

  • Nous observons souvent une forme de soulagement immédiat chez les participants : les tensions s’apaisent, la communication devient plus fluide, et des solutions concrètes émergent en équipe.

  • Cet outil ne transforme pas la charge de travail, mais il restaure une capacité essentielle : celle de nommer ce qui pèse, et d’y répondre avec humanité.

  • Les animations de groupe sont animés par des professionnels confirmés qui s'adaptent au planning des professionnels de la restauration.

"Si tu ne changes rien, tu trouveras toujours les mêmes obstacles dans ta communication aux autres."

"Apprendre à exprimer tes besoins, ce n'est pas inné et ça s'apprend."

A la Fraternelle des Cuisiniers, on t’accompagne pas à pas."

 
 
 

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