Et si on mettait de la bienveillance en cuisine ?
- rossi jeanluc
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Avant chaque service, prenez quelques minutes. Un briefing. Un tour de table rapide :« Qu’est-ce qui est particulier aujourd’hui ?
" des plats modifiés ? », « Qui fait quoi ? ».
Pendant le service, aidez-vous des bons outils : des bons de commande clairs, un tableau, ou même un simple mémo bien placé.
Et surtout, n’oublions pas une chose :
Un conseil passé calmement sera bien mieux reçu qu’une remarque hurlée dans le feu de l’action.
Anticiper la pression, c’est possible
Le coup de feu fait partie du métier. Mais le burn-out, non.
Ce que j’encourage, c’est une mise en place bien pensée, un tempo organisé, et surtout… des pauses.
Souffler entre deux services.
Et si un collègue semble en difficulté, ralenti, ou à cran, ne passons pas à côté.
Un mot, une question simple, peut tout changer. Et parfois éviter qu’une fatigue devienne une rupture.
Le chef donne le ton
Ce que je transmets souvent en atelier, c’est que le chef est un repère.
S’il est calme, respectueux, motivé… toute l’équipe s’aligne.
Et quand il reconnaît un bon plat, une initiative, un service fluide, les collaborateurs se sentent valorisés lorsque celui-ci l'exprime clairement.
Un merci sincère. Un retour après service.
Une critique constructive dite à froid, en privé, et non devant tout le monde.
Un chef qui prend soin de ses équipes construit une brigade qui tient dans la durée.
En cuisine comme ailleurs : l’humain est la vraie recette
Je ne parle pas ici de « gentillesse naïve ».
Mais de posture, de clarté : une équipe bien traitée est une équipe plus engagée, plus stable, plus performante.
Alors pourquoi ne pas essayer ? Il n'est jamais trop tard pour apprendre que la relation est au centre d'une entreprise en bonne santé.
Et si ça commençait aujourd’hui, dans votre cuisine ?
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